Osteopathe pour Enfant
Votre enfant se développe chaque jour ! L’Ostéopathe peut être consulté lors de plusieurs étapes clés, à titre préventif ou pour soulager des douleurs liées à la croissance.Au cours des consultations avec des enfants, j’écoute attentivement les parents puis je donne la parole à l’enfant. Je trouve des moyens pour qu’il me montre à sa façon ce qui le gène (geste, dessin, gommettes, poupon…). Une fois mon diagnostic ostéopathique établi, j’explique ce que je vais faire et pourquoi . Je veille à ce que l’enfant comprenne ce qui se passe dans son corps.
Les techniques ostéopathiques sont adaptées à l’âge de l’enfant et sont sans douleur.
J’aime « passer des contrats » avec mes jeunes patients via la mise en place de jeux, sur la façon de porter son cartable, sur des pratiques d’étirement après le sport, sur du relâchement de la mâchoire en situation de stress…
Une visite au cours de sa première année, permet de vérifier que des limites mécaniques ou fonctionnelles ne viendront pas gêner l’enfant pour l’acquisition de la marche.
Une visite de contrôle lors du passage à la position debout est recommandée. Elle permet d’éviter la mise en place de postures de compensation qui pourraient, plus tard, être à l’origine de douleurs. Ainsi, une grande attention sera portée à la mobilité du bassin ainsi qu’aux articulations des genoux et des pieds.
Au cours des années suivantes, l’ensemble du système neurologique du contrôle de la posture arrive progressivement à maturité. Elle débute par les réflexes d’équilibre entre l’oreille interne et la colonne vertébrale, se poursuit par le rôle des yeux, puis celui des voûtes plantaires.
Les chutes, la pratique de certains sports, les infections ORL chroniques ou l’orthodontie influeront sur la stabilité de la posture et sur l’équilibre corporel. Un bilan ostéopathique annuel participe au développement harmonieux du corps et prévient l’apparition de douleurs à l’âge adulte.
Votre enfant ne grandit pas de façon proportionnelle. Par exemple, ses os grandissent plus vite que ses muscles ; un côté peut se développer plus vite que l’autre. Une fois exclue toute pathologie organique, l’ostéopathe peut aider votre enfant à mieux s’adapter aux changements qui s’opèrent dans son corps. Dans certains cas, un travail pluridisciplinaire est nécessaire, en relation avec des kinésithérapeutes, notamment lors de la prise en charge d’attitude scoliotique.
Pour les futures jeunes filles, il arrive que des douleurs apparaissent au niveau du « ventre » avant l’apparition des règles. L’Ostéopathie peut participer à soulager ces gênes et à limiter les éventuelles douleurs de règles par la suite. La plupart du temps, il s’agit de redonner au bassin un équilibre et une bonne mobilité.
La pose d’appareil dentaire s’est fortement développée ces dernières années. Il est très fréquent que les médecins orthodontistes travaillent en collaboration avec les ostéopathes. D’une part, la position de la mâchoire et l’occlusion dentaire jouent un rôle central dans la posture. Il n’est pas rare qu’un enfant « s’emmêle » les pieds après la pose d’un disjoncteur par exemple ! D’autre part,
certaines douleurs peuvent accompagner la mise en place de matériels orthodontiques qui appliquent des contraintes sur la mâchoire, le crâne, le cou et la langue.
Enfin, la position de la langue est un élément fondamental pour la formation de la cavité buccale, pour le langage et la déglutition. L’orthodontiste ou l’orthophoniste orientent certains patients vers l’ostéopathe pour faciliter la rééducation ou améliorer les résultats des traitements.
Certains jeunes enfants sont souvent sujets aux infections telles qu’otites, rhinopharyngites ou bronchites. Une prise en charge ostéopathique peut limiter la fréquence des infections, et permettre de « sortir » de la chronicité. Un travail ostéopathique au niveau du crâne et de la face facilite la ventilation de la sphère ORL et améliore le drainage de zones en surinfection.
Les exemples ci-dessus, non exhaustifs, du large champ d’intervention de l’Ostéopathie, veulent vous éclairer sur la prise charge complémentaire préventive et curative de certains maux de l’enfance.
